La thèse, entendue comme un ensemble de positions défendues par le candidat au doctorat, fut d’abord un art oratoire, qui s’appuyait sur un support écrit. Restreint au départ à quelques pages, le texte prend de l’ampleur au cours du 19e siècle. À cette époque, les thèses se métamorphosent en « dissertations sérieuses et approfondies, honorables à l’Université, utiles à la science » (Victor Cousin, 1840). Les universités et les bibliothèques universitaires les collectionnent. De nos jours, en l’absence d’inventaires facilement accessibles et de numérisation, les thèses strasbourgeoises soutenues entre le début du 19e siècle et 1945 sont de belles endormies.
Des étudiants, des enseignants-chercheurs, des conservateurs s’emploieront à les faire revivre, en faisant état de leurs premiers travaux (à distance et confinés !), le mardi 1er juin à partir de 18h00 à l'auditorium de la BNUS.
Le nombre de participants est limité à 50. L'inscription préalable via le service de billetterie de la BNUS est indispensable: http://www.weezevent.com/syntheses-sur-les-traces-des-theses-anciennes?
Projets Magistral et Synthèses (projet co-financé par le programme d’investissements d’avenir et l’UMR3400). Une collaboration Université de Strasbourg, Bnu, Bibliothèques de l’Université de Strasbourg, Médiathèque André Malraux, Archives départementales du Bas-Rhin.