2018-2022

Cet axe s’articule autour de la capacité à produire des travaux d'édition critique, de traduction, d'inventaire, mais aussi autour d’une réflexion sur les procédures de constitution, de reconnaissance et d’institutionnalisation des savoirs scientifiques. Il est tout particulièrement en relation avec les projets d’humanités numériques et la constitution des archives ouvertes de la connaissance pour lesquelles l’université de Strasbourg est actuellement très active.

Partant de l’idée qu’une société sans passé n’a pas d’avenir, ce nouvel axe envisage aussi bien les modes de la transmission que ses modalités, tout autant que les « objets » transmis eux-mêmes. Par-delà, il s’agit d’aborder la question sous l’angle du lien entre Université et société, puisque par leurs recherches, leur enseignement et leur implication dans la vie de la Cité, les universitaires contribuent à forger le regard de la société sur son patrimoine et, partant, participent à façonner l’image qu’elle a d’elle-même.

Il s’agit ici d’insister sur la notion de transnationalité, entendue comme l’approfondissement des désormais traditionnelles histoire comparée et histoire des transferts culturels. L’idée de départ est de tirer parti de la position charnière de l’Alsace dans l’espace européen pour nourrir une réflexion sur les changements de focale et les basculements du régional au global.

Cet axe permet de renouveler l’approche historique du pouvoir, mais aussi d’alimenter une réflexion sur la liberté : quel est son champ d’action et en quoi peut-elle être considérée comme représentative de la civilisation européenne, au cœur des réflexions de notre équipe ? Une réflexion qui s’est progressivement élargie aux corollaires antithétiques de la liberté, l’autorité et la contrainte.